Un procès pour abus de position dominante
L’affaire judiciaire fait trembler le géant du web depuis plusieurs années. Le 5 août 2024, Google a été reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles. Imposé comme moteur de recherche par défaut sur de nombreux appareils, il a délibérément conservé son monopole sur le marché numérique.
Le DOJ (Département de la Justice américain) menaçait alors d’obliger Google à se séparer de son navigateur Chrome et de son système d’exploitation Android.
Le DOJ (Département de la Justice américain) menaçait alors d’obliger Google à se séparer de son navigateur Chrome et de son système d’exploitation Android.
La décision de justice rendue cette semaine
La décision de justice a été révélée ce mardi 2 septembre par le juge Amit Metha. Si le démantèlement de Google n’est plus à l’ordre du jour, le moteur de recherche doit en revanche mettre à disposition de ses concurrents ses données relatives à l’indexation de recherche et aux interactions des utilisateurs.
Ces documents judiciaires s’ajoutent à ceux déjà dévoilés par le DOJ en novembre 2023, puis par le Google Leak en mai 2024.
Ces documents judiciaires s’ajoutent à ceux déjà dévoilés par le DOJ en novembre 2023, puis par le Google Leak en mai 2024.
Quels éléments sont mis en lumière par ces documents ?
Marie Haynes, spécialiste du SEO, a repéré et partagé les principales informations à retenir de cette documentation rendue publique :
- - Le contenu de l’index de recherche. Chaque DocID possède notamment un ensemble de signaux, d’attributs et de métadonnées, dont certains sont dérivés des données utilisateur (autorité, date à laquelle l’URL a été vue pour la première fois et explorée pour la dernière fois, indicateur de type d’appareil, score de spam, etc).
- - L’impact du score spam sur la fréquence d’exploration de vos pages web.
- - La plupart des indicateurs de qualité Google, à l’instar de PageRank, proviennent de la page web elle-même.
- - L’algorithme Glue enregistre les requêtes et les données utilisateur pour analyser les signaux et améliorer le classement.
- - Google utilise RankEmbed BERT, un modèle basé sur l’apprentissage profond. Ce dernier exploite 70 jours de journaux de recherche et des scores générés par les quality raters.
Les inquiétudes de Google
Soulagé de conserver son contrat avec Apple et d’échapper au démantèlement, le groupe affirme se soucier des conséquences de ces sanctions sur la vie privée de ses utilisateurs. La fin de certaines exclusivités et la possibilité, pour les fabricants, de choisir leur navigateur et leur moteur de recherche, rebat également les cartes de la stratégie jusqu’ici adoptée.
Quelles que soient les futures décisions prises par Google, votre visibilité sur le web dépend d’une stratégie SEO efficace et de contenus uniques et pertinents. Pour un accompagnement sur mesure, contactez notre agence !
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